La Clau
Daniel Mach répond au « machin » de Louis Aliot

Les élections législatives de 2012 transpirent dans une prise de position de l’ancien député des Pyrénées-Orientales Daniel Mach, battu lors de cette échéance en raison de la prise d’importance électorale du FN Louis Aliot. Dans une déclaration parue le 28 février dans les Journaux du Midi, le compagnon de Marine Le Pen rangeait l’Agence de Développement Economique (ADE) lancée le 18 février par l’Agglomération Perpignan Méditerranée (PMCA) parmi les « machins (…) qui fabriquent des fonctionnaires, mais pas beaucoup d’emplois ». Dans un communiqué, M.Mach, vice-président de PMCA chargé des stratégies économiques, cite les villes, dont Toulon et Marignane, gérées il y a quelques années par des élus FN, qui « ont laissé derrière eux une économie en ruine et des associations à l’agonie ». Le maire UMP de Pollestres affirme que PMCA a « toujours déployé son énergie pour maintenir des entreprises locales, européennes et même internationales » et évoque en ce sens « CEMOI ou Republic Technologies, qui emploient presque 1000 personnes habitant notre département et produisent un chiffre d’affaires de près d’un milliard d’euros ».

Mach invite Aliot à critiquer Bourquin

Contestant l’aspect de « machin » décrit par le candidat aux élections municipales de 2014 à Perpignan, le numéro 2 de l’UMP des Pyrénées-Orientales annonce un « marketing territorial moderne et efficace » qui devra « inciter de nouvelles industries à s’implanter sur les zones d’activités économiques ». Il cite également le vice-président de l’Agglomération Romain Grau, avec lequel il affirme s’employer à « diffuser une image plus valorisante des Pyrénées-Orientales et du Languedoc-Roussillon qui, jusqu’à présent, malheureusement, ne battent qu’un record, celui du taux de chômage ». Enfin, il recommande au vice-président du FN d’être « bien plus virulent » envers le président de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, et la présidente du Conseil général des Pyrénées-Orientals, Hermeline Malherbe, qui ont la « responsabilité officielle de la politique de l’emploi ».

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