La Clau
Futur Lycée d’Argelès: la FSU craint pour la carte scolaire

Le futur Lycée d’Argelès, dont les travaux, lancés en juin 2011, déboucheront sur l’ouverture pour l’année scolaire 2014-2015, inspire joie et satisfaction à la Fédération Syndicale Unitaire des Pyrénées-Orientales (FSU 66). Une semaine après la validation de ce projet par le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, s’est exprimé par communiqué ce mercredi soir. Son co-secrétaire territorial, Gérard Gironell, s’y « félicite » de la décision régionale, appuyée en son temps par Georges Frêche, visant à ouvrir, pour un budget de construction de 50 millions, le premier établissement du Sud-Est du Pays Catalan, jusqu’à présent lésé. Logiquement, la FSU salue ce lycée « Emile Combes », qui permettra de « répondre aux besoins éducatifs exprimés », d’autant que « beaucoup trop d’élèves » issus de classes de 3ème sont « contraints à suivre des cursus qui ne leur correspondent pas », ce qui constitue un « facteur d’échec » et une sortie du système scolaire, souvent préalable à l’inactivité professionelle.

Mais le nouvel établissement, tourné vers les métiers de l’Hôtellerie, de la Restauration et du Tourisme, impose un redistribution des cartes qui inquiète. Depuis plusieurs mois, le Lycée Déodat de Séverac de Céret, dont une partie des élèves domiciliés sur la Côte Vermeille et dans le secteur des Albères se replieront vers Argelès, est défendu par un collectif. Mais en cette période de fêtes, l’avis des usagers du Lycée Hôtelier Léon Blum du quartier du Moulin à Vent de Perpignan, reconverti vers les métiers des services à la personne suite à la future concurrence hôtelière d’Argelès, reste discret. Dans ce contexte nouveau, la FSU exige que les dirigeants d’établissements et professeurs soient « consultés sur ces projets », d’autant plus que « depuis neuf ans le Ministère de l’Education Nationale comprime les moyens et supprime massivement des postes ». Le syndicat, qui avoue que « de nombreux doutes subsistent » sur le devenir du Lycée Déodat de Séverac, demande la mise en place d’une commission d’étude sur la carte scolaire du second degré de l’enseignement, afin de préserver les équilibres.

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