L’entreprise perpignanaise EAS Industries a choisi de réagir rapidement après la mise en cause de son intervention technique précédant le crash de l’Airbus A320 survenu au large de Canet le 27 novembre 2008, que nous relations ici. Pour calmer un possible emballement, dans un communiqué en date de lundi, EAS Industries signale que les conclusions de l’enquête en cours relèvent exclusivement du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la Sécurité de l’Aviation civile et « n’ont pas encore été rendues ». La société affirme ne pas souhaiter « participer à une polémique qui serait néfaste à l’efficacité de l’enquête et totalement déplacée face à la douleur des familles des victimes ». Mais elle cite un communiqué du 3 décembre émis par le Bureau d’Enquêtes, qui indiquerait : « un premier examen n’a pas fait apparaître d’anomalie » alors que ledit communiqué indique « Un premier examen des documents n’a pas fait apparaître d’anomalie ». A moins d’une erreur de transcription, la différence peut-être majeure entre le compte-rendu écrit et la réalisation concrète des travaux de maintenance de l’Airbus d’Air New Zealand, entré le 3 novembre dans les ateliers d’EAS Industries dans le cadre d’inspections visuelles et fonctionnelles complétées par la peinture de l’avion.
