La Clau
Une gare TGV à Rivesaltes serait un « avantage », selon Guillaume Pepy, patron de la SNCF

Saisi le 7 août par le député UMP des Pyrénées-Orientales, Fernand Siré, sur l’intérêt d’une gare TGV à Rivesaltes, au Nord de Perpignan, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a adressé sa réponse au parlementaire le 17 octobre. Dans ce courrier, M. Pepy signale qu’une telle réalisation, sur le tracé de la future ligne Perpignan-Montpellier, envisagée pour l’horizon 2020-2025, « présente un avantage en termes de parcours grande vitesse, pour les circulations qui ne rejoindraient pas la gare actuelle de Perpignan ». Mais cet avis s’accompagne d’une défense de l’actuelle gare TGV de Perpignan, tête de pont et terminus du tronçon vers Barcelone, Madrid et Séville, à compter d’avril 2013. Pour M. Pepy, celle-ci « doit conserver sa « bonne accessibilité globale (…) qui lui permet de bénéficier d’une zone de chalandise notable et donc d’un potentiel de trafic significatif ». Cependant, au niveau budgétaire, une option pour Rivesaltes n’est pas imaginable immédiatement, car un Comité de pilotage, tenu de 8 octobre, a validé des futures gares pour les départements de l’Aude et de l’Hérault. Cette information, rappelée par le patron de la SNCF, répond à l’inquiétude de M. Siré, dont le courrier initial affirmait qu’une gare installée dans la capitale du muscat serait « celle de tout un département ». Le maire de Saint-Laurent de la Salanque, proche de la mouvance de l’UMP intitulée France Moderne et Humaniste, signalait qu’un tel site « permettrait de faciliter l’arrêt des TGV » en Pays Catalan.

M. Pepy questionne la rentabilité de la Grande Vitesse

Le message du président de la SNCF évoque le cadencement des convois TGV en Roussillon, selon une « consistance des dessertes qui seront accessibles aux populations des Pyrénées-Orientales ». Est également évoqué le futur marché ferroviaire, probablement libéralisé à l’échéance de l’ouverture de cette ligne. La légitimité d’une nouvelle gare sur le territoire, liée au volume des flux, « dépendra des offres qui seront mises en place par les opérateurs à grande vitesse ».

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