La Clau
L’Espagne espère libéraliser son TGV en fin d’année

La libération du marché de la grande vitesse pour passagers, prévue par l’Union européenne pour 2019 dans l’ensemble des pays de l’Union, avance à pas mesurés en Espagne. En vue de cette ouverture à la concurrence, le ministère espagnol des transports a validé en décembre 2014 une liste de 8 entreprises. Ces prétendants à compléter l’offre de trains AVE de l’historique RENFE sont ACS, gestionnaire du tunnel déficitaire du Perthus, Ferrovial, Acciona, Comsa, OHL, Transfesa, Globalia, Planeta (Veloi Rail), Avanza Tren et Alsa Rail, toutes espagnoles. La SNCF, attendue, ne s’est pas présentée. Avant la fin de l’année, une seule entreprise sera sélectionnée, pour une durée de 7 ans, afin d’opérer sur l’axe Madrid-València-Alicante-Murcia, lorsque cette dernière ville sera reliée à l’avant-dernière. Mais il reste à supprimer les tarifs d’accès au réseau et la baisse de 35% des redevances d’utilisation, qui concernent aussi les gares.

Cette condition d’une véritable ouverture du marché, votée en mars par le gouvernement espagnol, ne figure pas dans les budgets 2016 de l’Etat espagnol. La ministre des Transports, Ana Pastor, affirme cependant pouvoir mener à bien cette première libéralisation dès les prochains mois.

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