La Clau
L’Abricot rouge du Roussillon, vers une Appellation d’Origine en 2014

Tout comme la Pomme de terre primeur du Roussillon, reconnue en Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) en 2006, l’Abricot rouge du Roussillon réclame son Appellation d’Origine Protégée (AOP). Le 5 juillet, la Chambre d’Agriculture du Roussillon indiquait que le processus de labellisation, envisagé depuis le début des années 1990 et légalement entamé au début des années 2000, est désormais en « très bonne voie ». L’Etat devrait en effet valider l’homologation début 2014 puis transmettre le dossier à la Commission européenne, en argumentant sur un fruit emblématique et gustatif, bien introduit dans les habitudes de consommation. A titre significatif, le Rouge du Roussillon aura profité de l’action de fond menée par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), à Perpignan, dont la fermeture au profit d’antennes à Narbonne et Montpellier est actée.

6000 tonnes, la moitié de la production des Pyrénées-Orientales

La dénomination « Abricots rouges du Roussillon » comprend les variétés Rouge du Roussillon, devenue minoritaire, Héléna du Roussillon, Gâterie et Royal Roussillon, ce dernier majoritaire. Ces fruits ancestraux, de couleur orangée ponctuée de rouge vif, offrent leurs arômes intenses et leur texture fondante, pour une production de 6000 tonnes distribuée sur 350 hectares, correspondant en 2012 à la moitié de la production d’abricots du Pays Catalan. Chaque variété de ce bijou territorial devrait bénéficier de l’AOP, pour le renforcement d’un secteur économique promu par le Syndicat de défense des abricots Rouges du Roussillon.

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