Un décret pris le 1er février par le gouvernement catalan a éjecté immédiatement les opérateurs Uber et Cabify de Barcelone. Ce texte interdit la géolocalisation et impose un délai minimal de 15 minutes entre la réservation d’un véhicule et sa disponibilité concrète. Il anéantit l’avantage des nouveaux venus sur le marché, géolocalisés et plus réactifs que les taxis. En mars 2018, la corporation des taxis barcelonais s’était battue contre le retour sur le marché des deux entreprises de location de véhicules de tourisme avec conducteur (VTC), partis sous leur pression. Cette fois-ci, Uber annonce son éventuel retour 2021 à Barcelone à l’issue de démarches judiciaires contre les autorités catalanes, et déplore la suppression de 3000 emplois. A ce jour, cette entreprise californienne fondée en 2009 a été évincée du Danemark, de Hongrie, de Bulgarie et de Turquie. A Londres, les véhicules Uber sont en test de loyauté concurrentielle pendant 15 mois, mais ils ont été proscrits d’Allemagne, sauf à Munich, Düsseldorf et Berlin. Des autorisations locales sont également mise en place en France, en Italie, en Finlande et en Hollande.