Après l’une des plus belles saisons de son histoire, l’USAP est placée face à son destin, ce samedi, et son destin s’appelle le Stade Français, équipe atypique mais qui a su depuis plus de 10 ans devenir une machine à gagner des titres, ce que n’est pas encore le cas pour l’USAP. Pour devenir enfin un « grand », le club sang et or doit remporter le planxot espéré depuis 54 ans, et cela passe par deux victoires, une ce samedi, puis l’autre, samedi 6 juin, face à Clermont, vainqueur de Toulouse ce vendredi soir. L’état d’esprit affiché toute l’année par les Catalans, et ce savant équilibre trouvé entre jeunes et anciens, entre joueurs du pays et joueurs étrangers, semble être une garantie pour atteindre le sommet : ce club a su conserver son âme, tout en étant moderne et performant. Ses supporters ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, puisqu’ils sont plus de 12.000 à faire la transhumance vers Lyon, dans la plus pure tradition usapiste, avec bien sûr cargolade autour du stade et l’Estaca entonnée avant le match. L’USAP est définitivement « més que un club », « plus qu’un club », et n’attend plus que de poser le bouclier de Brennus au pied du Castillet, à Perpigna, comme ses glorieux anciens l’avaient fait en 1955.

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