La Clau
Chasse aux sorcières au sein du Barça

La situation d’endettement rencontrée par le Football Club Barcelone entraîne une série de mesures d’économie, qui se traduisent par une restructuration interne. Le président du club, Sandro Rosell, a communiqué ce mercredi son intention de se séparer d’une partie de ses employés, afin de renouer avec la rentabilité. Cette stratégie, approuvée cette semaine par le comité directeur du Barça, entraînera une réduction des effectifs, notamment de certains postés-clé, pour réduire la masse salariale. En réalité, ce changement a été annoncé dès l’élection de Rosell à la présidence, le 13 juin. Le nouveau chef et son bureau ont d’ailleurs commandé un audit, pour détecter, puis maîtriser, les postes de dépenses les plus gourmands. Ainsi, les emplois occupés par des proches de l’ancien président, Joan Laporta, seront tout bonnement supprimés. L’élimination de ces postes, et d’autres encore, devrait permettre d’optimiser les ressources du club, selon son directeur général, Antoni Rossich, qui agit sous le contrôle direct de M. Rosell. Le Barça devra toutefois prévoir des indemnités pour l’ensemble de ces collaborateurs. Indépendamment de son actualité sportive, le club affiche actuellement un fragilité certaine, illustrée par un passif de 59,1 millions d’euros et une dette à court terme de 434,4 millions d’euros. Selon le dernier bilan communiqué par son comité directeur, le club phare de Catalogne a accumulé dangereusement les dépenses lors des dernières années de la présidence de Laporta. De 270,6 millions d’euros lors de la saison 2006-2007, celles-ci ont grimpé jusqu’à 459,2 millions lors de l’exercice 2009-2010. Sur ce montant, 292,1 millions ont été consacrés aux dépenses de personnel, sportif et non sportif.

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