La Clau
Voeux 2015, la rentrée politique de Perpignan

Les cérémonies de voeux dans les Pyrénées-Orientales, habituelles en janvier, ont leurs principaux rendez-vous à Perpignan. Le maire, Jean-Marc Pujol, présentera séparément son message du Nouvel An aux Anciens combattants et à la presse, mercredi 7 janvier. Vendredi 9 janvier, il s’adressera au personnel de la mairie et de Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération, soit une audience potentielle de 3000 personnes, au Palais des expositions. Ses voeux à la population, suivis d’un concert, sont attendus samedi 10 janvier au même endroit. Dès le 31 décembre, Jean-Marc Pujol détaillait ses intentions : « Le déclin, c’est pas pour demain, c’est pas pour 2015« . Il en appelait au combat contre la crise et au recours à l’expérience des anciens pour faire face aux difficultés.

Le chef de l’opposition municipale de Perpignan, Louis Aliot, vice-président du Front National, présentera un message à la presse en tant que député européen, conseiller municipal et d’agglomération, vendredi 9 janvier à la permanence des élus FN, Espace Méditerranée, près du Théâtre de l’Archipel. Le parti organise sa galette dimanche 11 janvier, à Claira. Le Parti Communiste / Front de Gauche, par le biais de son secrétaire fédéral, Nicolas Garcia, affirmait dès le 2 janvier que les « reculs sociaux » et les « décisions gouvernementales alignées sur les recommandations de la commission européenne » sont aptes à « renforcer l’UMP et le FN ». Il encourage des « résistances » pour « réveiller la gauche que nous avons élue en 2012 ». Pour sa part, le parti Unitat Catalana a choisi ce mardi 6 janvier et la galerie d’art A Cent Mètres du Centre du Monde, proche de la gare.

Soutien aux talents cachés

Par voie numérique, l’association politique L’Olivier a communiqué ses voeux ce dimanche 4 janvier, en revendiquant 30.000 fidèles à ses prises de position. La structure présidée par le chef d’entreprise Bruno Delmas rappelle que le Pays Catalan compte « 48.000 chômeurs, autant d’allocataires du RSA » et l’un des taux de faillites d’entreprises « les plus élevés de France ». Elle défend une « économie intelligente » et la promotion du talent de ceux qui ne sont « ni entendus, ni appuyés, ni valorisés » car les élus « préfèrent le court-terme, pourvu que cela donne de bonnes communications ».

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