La Clau
Expectative pour le Théâtre de l’Archipel de Perpignan

En apéritif de l’ouverture du Théâtre de l’Archipel de Perpignan, prévue le 10 octobre en présence du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, le public se presse. Le monument, dont la première a été posée en septembre 2008 à l’entrée Nord du centre-ville de Perpignan, accueillera lors de sa première soirée pas moins 35 maires de villes européennes, dont Hanovre et Barcelone, dans la volonté d’envoyer un signal fort. La ville, et le Roussillon par extension, visent un changement d’échelle, que pourront mesurer les premiers visiteurs anonymes, dès ce week-end. Deux journées portes ouvertes sont en effet prévues, mais le succès est certain, l’équipe en place ayant été contrainte, ce mercredi, de clore les réservations pour ces visites en avant-première, qui se dérouleront sans interruption de 9h15 à 18h15.

La programmation, dont les réservations font également l’objet d’un intérêt manifeste, débutera le soir de l’inauguration par une « Cantate de l’Archipel » composée par le chef Daniel Tosi, avec la participation du chanteur Cali. AU total, 54 rendez-vous sont proposés pour ce premier jet 2011-2012, en musique, théâtre, danse et arts croisés, dans une volonté de hausser d’un cran, voire davantage, la position du Roussillon au sein de l’orbite européenne. Certaines des dates, exclusivement théâtrales, sont incluses dans la Scène Catalane Transfrontalière, en partenariat européen avec le théâtre de a ville de Salt, attenante à Girona.

Le Théâtre de l’Archipel, controversé par une partie de l’opinion en raison de son coût, de 42 millions d’euros, constitue un relais majeur de la stratégie de reclassement de Perpignan lancée par son maire de 1993 à 2009, Jean-Paul Alduy. Les 1150 places comprises dans la grande salle de cet ensemble architectural complexe, et l’objectif d’attirer 200.000 spectateurs à l’année, sont autant de chiffres qui résument un pari sur l’avenir. Son plein régime, à l’instar des réalisations ambitieuses des grandes villes, est conditionné par la connexion TGV vers le Sud, fin 2012, et vers le Nord, à l’horizon 2020, et devrait se vérifier à l’issue de plusieurs saisons.

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