Villeneuve-de-la-Raho : bataille scientifique sur les effets des antennes relais

Le sujet ultrasensible portant sur les possibles effets nocifs des antennes relais de téléphonie mobile fait l’objet d’une opposition croissante à Villeneuve de la Raho, commune où sont installées 25 antennes et devenue, depuis 2008, la capitale de la contestation en la matière pour le Pays Catalan. Samedi 16 mai, l’association « Un mât pour les ondes », qui considère les habitants de la commune, de 3800 habitants, « bombardés jour et nuit par des antennes bien mal placées et surtout bien trop puissantes », invitait l’agrégé de physique Daniel Oberhausen, et Marc Cendrier, chargé de l’information scientifique de l’Association « Robin des toits », tous deux tenants de la théorie de la nocivité des ondes. Surprise, lundi 18 mai, la mairie invitait à son tour un spécialiste, en la personne du scientifique André Aurengo, membre de l’Académie nationale de médecine et du conseil d’administration d’EDF, tenant de la théorie inverse et qualifié de « négationniste de service » par l’association. Alors que le principe de précaution concernant les antennes relais interpelle les grands prétendants à la mairie de Perpignan, simultanément à un « Grenelle des ondes », Villeneuve-de-la-Raho résume le débat.