Le CNRS révèle ce lundi qu’une de ses équipes de recherches en poste au Laboratoire Arago de Banyuls vient d’offrir un grand espoir contre le vieillissement. Les scientifiques ont en effet vérifié tout récemment qu’un traitement à base de mélatonine, substance connue comme « hormone du sommeil », appliqué au petit mammifère appelé « musaraigne musette », peut tenir lieu d’élixir de jouvence. Une longue étude, menée par le chercheur Elodie Magnanou, âgée de 30 ans, permet d’affirmer que les premiers signes de vieillissement, apparaissant naturellement dès l’âge d’un an, par perte du rythme des activités journalières, peuvent être repoussés de trois mois supplémentaires, en cas d’administration, sur l’animal, de mélatonine, une hormone naturelle sécrétée par le corps, la nuit, pour assurer l’accord de l’organisme avec le rythme journalier. Ne souhaitant pas de spéculations sur ce sujet, le CNRS précise, dans un communiqué diffusé ce matin, que la prochaine étape est de comprendre les « modes opératoires » de l’hormone sur le vieillissement, avant d’étudier son éventuelle application sur les humains, de plus en plus captivés par l’allongement de la durée de vie, tandis que le business « anti-âge » ne connaît pas la crise.
