La Clau
Pour Perpignan 2020, un verrou a sauté dans l’insécurité

L’addition des faits d’actualité produits depuis le début de l’année à Perpignan constitue une somme démontrant qu’un « niveau d’alerte est franchi », d’après le club Perpignan 2020. La composante centriste de la liste municipale du maire UMP, Jean-Marc Pujol, à présenter en 2014, appuie son affirmation en citant un jet de projectiles reçu par le Samu, en mai dans le quartier du Haut-Vernet, un caillassage de TGV en juin, puis de policiers en juillet, dans le quartier du Bas-Vernet. Pour le cercle fondé par l’avocat Romain Grau, qui « écoute la ville et ajuste son jugement », comme le vante un communiqué, une nouvelle « typologie de faits » rappelle le quartier du Mirail, à Toulouse, ou Vaulx-en-Velin, ville de la banlieue lyonnaise sujette à des émeutes dans les années 1990. Perpignan 2020 estime que la capitale du Roussillon subit un phénomène de « violence en groupe » et de « zones de non-droit ».

« Les délinquants vont plus vite que le gouvernement »

Outre mesurer les limites du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qu’il situe dans l’art du verbe, le club politique certifie que la Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) regroupant depuis l’année dernière les quartiers Saint-Mathieu, Saint-Jacques et La Réal, provoque un déplacement des violences, car « les délinquants vont plus vite que le gouvernement ». En guise de réponse aux « mutations de la délinquance perpignanaise », qui « transforme l’inquiétude en peur », Perpignan 2020 prône une « coordination locale contre la délinquance », qui permette aux autorités d’agir « plus vite que les voyous du nouveau siècle » et rende au droit sa « légitimité ».

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