Face aux menaces répétées sur l’avenir du Train Jaune des Pyrénées-Orientales, les cheminots de Villefranche-de-Conflent interpellent l’Etat. Mercredi 10 septembre, la CGT les convoque face à la direction régionale de la SNCF du Languedoc-Roussillon, à Montpellier. Dans un communiqué de ce 8 septembre le syndicat renouvelle son opposition au « choix du libéralisme et de l’austérité » effectué par le gouvernement. Pour le Train Jaune, l’Etat et la Région Languedoc-Roussillon « doivent trouver les solutions nécessaires car, d’ici un an, le Train Jaune risque de fermer par manque de financement ».
Défense du « Projet novateur » de la CGT
Depuis le 15 août, les conducteurs et contrôleurs de la ligne observent une grève les lundis et vendredis, en opposition à la « dégradation de leurs conditions de travail et la baisse de leur rémunération », précise le secrétaire général de la CGT des Pyrénées-Orientales, Julien Berthélémy. Réitérant la demande qu’il exprimait déjà en avril dernier, le syndicat réclame le maintien du Train Jaune dans la convention TER, par crainte de déclassement. Il suggère la « réouverture de gares » et des « tarifs et horaires en réponse aux besoins des usagers », tout en insistant sur son « Projet novateur pour un nouvel avenir du Train Jaune« , dévoilé au printemps.
