La Clau
Pneus neige obligatoires : le bassin de Perpignan, la Salanque et la vallée de l’Agly ne sont pas concernés

Selon la loi Montagne II, qui entre en vigueur le 1er novembre, les équipements hivernaux vont devenir obligatoires sur tous les véhicules dans les Pyrénées-Orientales, qui font partie d’une liste de 48 départements concernés, où l’on retrouve aussi l’Aude et l’Ariège. Jusqu’au 31 mars 2022, les pneus hiver ou les chaînes seront obligatoires afin d’assurer une meilleure sécurité des usagers et de fluidifier le trafic routier.

Quelles sont les zones concernées ?

Cette mesure, qui sera reconduite tous les hivers, ne concerne pas l’ensemble des 226 communes du Pays Catalan. Elle vise cependant toutes celles du Capcir, de la Cerdagne, du Conflent à partir de Rià-Sirach, du Vallespir à partir de Céret et du Fenouillèdes à l’exception de ses zones de plaine. L’intégralité de la côte vermeille et du piémont des Albères est également concernée, tout comme la moitié de l’Aspre. En revanche, la Salanque, la vallée de l’Agly et le bassin de Perpignan sont situés en dehors de la zone englobée par cette mesure.

Tous les véhicules légers et utilitaires, les camping-cars, poids-lourds et autocars sont visés par cette obligation, qui s’adresse aux riverains et aux personnes de passage. Concrètement, selon le décret du 16 octobre 2020, les premiers types de véhicules devront être en possession de “dispositifs antidérapants amovibles », correspondant à des chaînes ou chaussettes à neige, aptes à équiper au moins deux roues motrices, soit être équipés de quatre pneus hiver. Les autocars devront détenir ces même « dispositifs antidérapants amovibles » permettant d’équiper au moins deux roues motrices et porter des pneus hiver sur « au moins deux roues directrices du système de direction principal et au moins deux roues motrices ». Enfin, les poids-lourds devront simplement être dotés de « dispositifs antidérapants amovibles permettant d’équiper au moins deux roues motrices ».

En cas de non-respect de cette nouvelle disposition, les contrevenants risqueront une amende de quatrième classe, correspondant à 135 euros, ainsi qu’une éventuelle immobilisation de leur véhicule. Des panneaux spécifiques indiqueront cette nouvelle précaution au bord des routes, aux abords des zones concernées.

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