Sur le même principe adopté en 2005, lorsqu’un portrait de la journaliste française Florence Aubenas, enlevée en Irak, avait été apposé sur sa façade principale, la mairie de Perpignan prend position symboliquement. Dès ce mercredi 28 juillet, le maire UMP, Jean-Marc Pujol, entend mobiliser le conseil municipal autour de deux autres Français, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, journalistes de France 3 enlevés en Afghanistan le 30 décembre dernier. Alors qu’ils réalisaient un reportage pour le compte du magazine « Pièces à conviction » de la chaîne publique, les deux hommes ont été enlevés dans la province de Kapisa, située dans la partie Est du pays, en compagnie de trois guides de nationalité afghane. Avec plus de 200 jours de détention, il s’agit d’une des prises d’otage les plus longues de l’histoire du journalisme français ces vingt dernières années. La Ville de Perpignan, qui s’est déclarée ce lundi « engagée contre les prises d’otages », prévoit une cérémonie, ce mercredi 28 juillet à 11h30, lors de laquelle M. Pujol dévoilera sur le fronton de l’Hôtel de Ville un message de soutien qui dénonce ces prises d’otages. Dans le même sens, le 14 juin, le Conseil Général des Pyrénées-Orientales a adopté une motion de soutien aux deux journalistes.
