Après une légère érosion qui l’avait placée sous le seuil des 120.000 habitants, la ville de Perpignan repasse ce cap, selon l’estimation annuelle des « populations totales » publiée le 31 décembre par l’Institut National de la statistique et des études économiques (Insee). Si, il y a deux ans, nous indiquions un premier franchissement psychologique, avant de signaler, il y a un an, que la capitale du Roussillon recommençait à perdre des habitants, la tendance est de nouveau à la hausse, avec 120.365 habitants correspondant à la « population totale », selon le recensement de la population 2011, en vigueur au 1er janvier 2014. Dans une certaine mesure, la démographie perpignanaise fait du yo-yo, tandis que les communes secondaires du Pays Catalan voient croître leur nombre d’habitants, à l’instar de Canet-en-Roussillon et ses 13.349 âmes, Saint-Estève (11.088), Saint-Cyprien (10.602), Cabestany (9.378) et Argelès-sur-mer, qui franchit un cap en affichant 10.110 habitants et s’affirme comme commune de référence du sud du territoire.
Egalement en plaine du Roussillon, Le Barcarès dispose de 4167 habitants et Elne de 8201, tandis qu’à l’extérieur, dans les vallées du Vallespir et du Conflent, Céret présente 7801 habitants, pour 6183 à Prades. Sur une échelle plus large, les données communiquées par l’Insee concernent aussi les calculs de populations départementales, selon lesquels les Pyrénées-Orientales comptent 461.282 habitants.
Combien d’habitants comporte votre commune ? Le nouveau formulaire de l’Insee est accessible ici, depuis le 31 décembre 2013.
