La Clau
Perpignan: pétition populaire pour Mimi Tjoyas, poursuivie par la fraude électorale

Trois ans après les élections municipales de Perpignan de mars 2008, et l’affaire de fraude électorale qui a marqué les esprits, l’ancienne colistière de l’ancien maire Jean-Paul Alduy fait l’objet d’un soutien populaire. Depuis plus d’une semaine, une pétition publique fait son chemin pour tenter de laver l’honneur de Marie-Madeleine « Mimi » Tjoyas, vice-président du bureau de vote n°4 de Perpignan, situé dans le quartier du Vernet. Cette architecte Diplômée par le Gouvernement (DPLG), de sensibilité de gauche, spécialisée dans le génie bioclimatique, a été mise en examen le 15 octobre 2008, avant de quitter le conseil municipal. Pour la première fois, elle est défendue ouvertement par une personnalité du territoire, le journaliste Bernard Revel, ancien éditorialiste du quotidien L’Indépendant.

Sur un site Internet spécialement consacré à Mme Tjoyas, la plume du quotidien républicain rappelle que la brillante professionnelle du développement durable, entrée en politique moins de 3 mois avant le scandale, réel, mais gonflé par les médias parisiens, avait bénéficié d’un non-lieu. Puis est survenu un renvoi face au tribunal correctionnel pour « substitution ou imitation volontaire de signatures sur la liste d’émargement et complicité de fraude électorale ». Reprenant le fil des événements, le journaliste donne son avis au sujet de 8 fausses signatures, au coeur du litige, en précisant « ce qui est possible n’est pas forcément ce qui est ». M. Revel décrit la procédure en cours, comme source d’une « image retouchée (…) largement médiatisée », qui n’est « pas Mimi ». L’accusée, pionnière de l’habitat solaire en Pays Catalan, fait l’objet d’un comité de soutien créé le 1er mars, dans l’attente de son jugement, prévu dans les prochaines semaines, selon une annonce effectuée le 22 février par les juges chargés de l’instruction de l’affaire. Dans ce dossier, Jean-Paul Alduy, son opposante municipale socialiste Jacqueline Amiel-Donat, et Louis Aliot, du Front National, se sont déclarées parties civiles.

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