Dans le sillage des attentats islamistes du 13 novembre à Paris et en région parisienne, un incident s’est produit mercredi 18 novembre après 22 heures. A la hauteur de Narbonne, un groupe de six jeunes de 19 à 23 ans a été surpris alors qu’il criait «Allahou Akbar » (Allah est plus grand) dans les hauts-parleurs d’un Train Express régional ralliant Perpignan. Au préalable, le micro avait été subtilisé a contrôleur du train. Des menaces de mort ont été proférées à l’encontre des passagers, auxquels il a été ordonné de déposer leurs téléphones portables au sol, sous les mots «Sinon on va vous tuer», selon le quotidien Midi Libre. Ces faits d’une extrême gravité ont justifié l’intervention de la compagnie des gendarmes de Rivesaltes, qui a tente d’intercepter les individus concernés, quatre garçons et deux jeunes filles. Pour mener à bien cette opération, le convoi a été stoppé d’urgence en gare de Salses, mais les quatre garçons ont réussi à prendre la fuite, avant d’être localisés et arrêtés ce jeudi 19 novembre en matinée. La menace est prise en haute considération par les forces de l’ordre, qui ont été alertées par le contrôleur.
Craintes d’islamisme aussi hors Perpignan
Tous en évitant les effets de psychose, les autorités judiciaires et policières coordonnent depuis lundi 16 novembre une surveillance accrue du territoire français. Dans les Pyrénées-Orientales, l’après-midi et la soirée de mardi 17 novembre a été marqué par 11 perquisitions, principalement à Perpignan. Cette opération a également concerné plusieurs communes de la plaine du Roussillon. Des domiciles et lieux estimés suspects ont été inspectés par 30 agents à Cabestany, Bages, Toulouges et Le Soler. Les forces de l’ordres s’emploient également à identifier d’éventuels risques dans des mosquées et autres lieux cultuels musulmans, au sein de locaux associatifs, dans certains immeubles et plusieurs commerces.
