La Clau
Perpignan: l’îlot Puig de St-Jacques sauvé de la destruction

Après la polémique sur la destruction d’une portion du quartier Saint-Jacques de Perpignan, un tournant se présente. En effet, Jeudi 11 avril a été lancé un appel d’offres pour la rénovation de « l’îlot Puig », portant sur 25 à 30 logements. Cet épicentre d’une mobilisation, depuis juillet 2018, est situé en bordure de la place du Puig. Sa transformation, succédant au projet de sa disparition, est contenue dans une décision de l’Office public de l’habitat (OPH) de la métropole Perpignan Méditerranée. Les entreprises candidates à la maîtrise d’oeuvre des îlots 2 et 5 sont attendues, dans le cadre d‘une réhabilitation. Le budget est proche de 4,5 millions d’euros et le permis de construire attendu pour l’automne l’automne.

Pas de prise de risques à 11 mois des municipales

Sur ce dossier explosif, le maire de Perpignan et président de Perpignan Méditerranée, Jean-Marc Pujol, à dû reculer sur ses désirs de destruction, à 11 mois des municipales. Car au delà de la mauvaise image d’un manque de discernement urbanistique au sein d’un quartier d’origine médiévale, Saint-Jacques reste le quartier gitan, aux habitants sont réputés captifs. L’Association pour la sauvegarde du patrimoine artistique et historique roussillonnais (ASPAHR) a fourni une caution intellectuelle à l’opposition. L’association des Citoyens de St-Jacques et le collectif « Riverains Place Cassanyes », ajoutés à des individus représentatifs, ont contribué à faire pression. La mobilisation a également été nourrie par Stéphane Bern. Dès juin dernier, l’homme de télévision, Monsieur patrimoine du gouvernement Macron, lançait « Quel scandale, monsieur le maire » et « Ceauscescu n’a pas fait pire ».

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