La Clau
Perpignan: le patronat critique la pollution visuelle électorale

Après avoir mobilisé 200 entreprises des Pyrénées-Orientales, pour protester, dès la fin octobre 2009, contre la « Taxe Locale sur la Publicité Extérieure » (TLPE), votée le 20 octobre 2008 par la Mairie de Perpignan, l’Union Pour les Entreprises du Pays Catalan n’oublie rien. Rappelant, ce mardi, que la municipalité a accepté le principe d’une déclaration effectuée par les entreprises, pouvant ainsi « s’adapter à cette nouvelle législation », l’UPE 66 renvoie le problème aux institutions. Selon le patronat nord-catalan, les institutions comme la Mairie de Perpignan, l’Agglomération Perpignan-Méditerranée, le Conseil Général des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon, qui s’affichent « d’une manière disproportionnée », échappent à la TLPE. Privée ou publique, la « pollution visuelle » étant une réalité commune, l’UPE 66 interpelle le Ministère de l’Intérieur sur l’organisation des élections régionales, en prônant la carte verte. Dans le cadre du « développement durable », sa direction indique en effet « ne serait-il pas hautement souhaitable de réduire considérablement la pose d’affiches et la distribution souvent anarchique de tracts publicitaires ? ».

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