La Clau
Perpignan : le maire et l’opposition, assez d’accord sur la moralisation de la vie politique

Le projet de moralisation de la vie politique encouragé par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, soumis aux secousses de l’affaire Cahuzac, se répercute en Pays Catalan. Le 9 avril, les élus d’opposition de la mairie de Perpignan Jacqueline Amiel-Donat, Jean Codognès, Olivier Amiel et Nicole Gaspon, respectivement membres du Parti Socialiste, d’Europe Ecologie – Les Verts, du Mouvement Républicain et Citoyen et du Front de Gauche, présentaient l’ébauche d’une application dans les Pyrénées-Orientales. Cette action, menée par les deux premiers, liés en vue d’une candidature aux municipales de 2014, a concerné une « refondation de la démocratie locale ». Les principaux points défendus étaient le non-cumul des mandats pour le maire de Perpignan et le président de l’Agglomération Perpignan Méditerranée ou encore l’impossibilité pour un maire-adjoint d’être vice-président de celle-ci. Le président de l’Agglomération, également maire ou maire-adjoint, ne pourrait additionner deux indemnités électives.

Non plus 55, mais seulement 38 élus à la mairie de Perpignan ?

Tout aussi présent sur ce terrain de débat, le maire UMP de Perpignan, Jean-Marc Pujol, a pris position le 12 avril pour une « interdiction stricte du cumul d’un mandat de parlementaire et de celui de maire ou d’adjoint, de président de conseil général et de conseiller général, de président de conseil régional et de conseiller régional ». Le premier magistrat a confirmé un attachement au « mandat à part entière« qu’il défendait dès février 2011, souhaité un mandat renouvelable une seule fois et prôné, à l’identique de son opposition de gauche, la fin des accumulations financières issues du « cumul des indemnités annexes ». Il s’est également déclaré partisan d’une réduction de 30 % des assemblées d’élus, autant à la Mairie, qu’au Conseil général, à l’Agglomération et dans les « assemblées parlementaires ». Sur ce principe, le nombre de sièges passerait ainsi de 55 à 38 au conseil municipal de Perpignan.

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