La Clau
Perpignan: le criminel Rançon pourra quitter la prison à 76 ans

Le procès du prédateur sexuel et assassin Jacques Rançon s’est conclu lundi 26 mars aux assises de Perpignan. L’effroyable Picard est l’auteur de la mauvaise réputation du quartier de la gare de Perpignan, suite à ses crimes commis entre septembre 1997 et juin 1998. La justice l’a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, au motif du viol et du meurtre de Moktaria Chaïb et de Marie-Hélène Gonzalez, ajoutés à une tentative de meurtre sur Sabrina H. et u ne tentative de viol sur Nadia (prénom d’emprunt). L’affaire Rançon obéit à un calendrier singulier soulignant certaines failles de la justice, car 17 ans ont été nécessaires à la police pour identifier le violeur, qui a avoué le 9 juin 2015. La peine qui lui est appliquée est « assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans », comme l’on exprimé les juges après six heures de délibérations, finalisant trois semaines de procès.

Une perpétuité relative

Jacques Rançon, l’ancien cariste-magasinier de 58 ans, pour lequel « Marie-Hélène et Moktaria n’auraient jamais dû mourir », dispose d’une « dimension sadique », selon l’avocat général Luc-André Lenormand. Sa perpétuité pourrait être relative, car celui qui n’a « plus rien à faire dans cette société », selon le même homme de loi, peut quitter la prison en 2036. Sa capacité de récidive à 76 ans reste une interrogation, qui empêche de clore véritablement la douloureuse page criminelle qui a fortement ému le Pays Catalan.

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