La Clau
Perpignan: l’assassin Rançon reconstitue le calvaire de Mokhtaria Chaïb

La reconstitution du meurtre de Mokhtaria Chaïb, samedi 10 novembre à Perpignan, a requis deux heures de temps. L’auteur, Jacques Rançon, qui a avoué le meurtre le 16 octobre 2014, a confirmé ses aveux, 18 ans après les faits. La scène a été rejouée au pied du château d’eau proche du cimetière de l’Ouest, sur l’allée du souvenir, qui jouxte un terrain vague peu fréquenté. Manifestant une coopération pressée, le natif de Picardie a reproduit les gestes de l’hiver 1997, peu de temps après sa sortie de prison consécutive d’une condamnation pour viol, et son échouage social en Pays Catalan. La cruelle soirée de Perpignan avait comporté une rencontre aléatoire, une tentative de viol, des coups de couteau et la mutilation des organes génitaux de la malheureuse. Âgée de 19 ans, l’étudiante avait été retrouvée morte le 21 décembre. Grâce au progrès scientifique, l’individu a été trahi par son ADN.

Deux affaires résolues, deux affaires à élucider

Jacques Rançon, confronté aux juges d’instructions, procureurs et aux enquêteurs, accompagnés d’un médecin légiste, a scellé culpabilité. Après s’être livré, en juin, à la reconstitution de l’assassinat de Marie-Helène Gonzales, il est poursuivi pour une tentative de meurtre et l’agression d’une quatrième victime. L’instruction concernant les deux premières jeunes femmes est désormais close, mais le tueur en série devrait comparaître aux Assises fin 2016 ou début 2017.

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