Jeudi 22 octobre, l’irruption d’un groupe de 100 jeunes du quartier du Vernet, au Nord de Perpignan, dans les locaux des cinémas Méga-Castillet au Sud, a précédé des dégradations inédites. La presse nationale a parfois exagéré cette information, vendredi 23 et samedi 24 octobre, en répercutant la formule «Des ados saccagent une salle de cinéma à Perpignan». Des dommages sont bien identifiés sur l’écran de la salle 12 du multiplex, mais le saccage à proprement parler ne correspond pas à la réalité. Une contre-publicité est portée sur Perpignan, sur la base de faits réels.
Suite à cette affaire surprenante, les polices municipale et nationale effectuent une surveillance, à l’intérieur et à l’extérieur des lieux. La police nationale a entrepris une observation détaillée des messages distillés sur les autres réseaux sociaux, principalement Facebook, afin de détecter d’éventuelles références explicites aux débordements, par leurs auteurs. Pour les forces de l’ordre, il s’agit aussi d’anticiper toute redite de cette expédition orchestrée par des mineurs, en interceptant tout message faisant allusion à un nouveau ralliement potentiellement suivi de scènes de vandalisme.
