La Clau
Perpignan, dans le tumulte de l’affaire Fiona

Perpignan est fortuitement mêlée à l’affaire Fiona, qui émeut la France entière, après les aveux effectués mercredi 25 septembre en soirée par la mère de l’enfant, Cécile Bourgeon, et son beau-père, Berkane Maklouf. Le scénario de la disparition, le 12 mai dans un parc de Clermont-Ferrand, était un montage, car la fillette de 5 ans a succombé à des coups portés lors d’une soirée alcoolisée. La révélation de cet épisode monstrueux, qui comporte encore des zones d’ombre, s’accompagne de l’arrestation de cinq personnes, tandis que la mère précise ne pas être l’auteur des coups mortels. Reconnaissant que Fiona « avait été enterrée dans la région de Clermont-Ferrand », selon son avocat, Me Gilles-Jean Portejoie, Cécile Bourgeon, âgée de 25 ans, accuse finalement son compagnon, qu’elle protégeait jusque-là en défendant une version fictive. Berkane Maklouf, pour sa part, a évoque un « accident domestique » illustré par un étouffement de l’enfant dans son propre « vomi », d’après son avocat, Me Xavier Capelet. Les faits se sont produits la veille ou l’avant-veille de la disparition imaginaire.

« Disparues de Perpignan » et « Crimes de la gare de Perpignan »

Le début de dénouement de l’affaire Fiona, après une garde à vue de la mère et du beau-père entamée le 24 septembre, met en scène la capitale du Roussillon, déjà entachée par l’actuelle affaire des « disparues de Perpignan« , succédant à celle des « crimes de la gare de Perpignan« . Mais l’imbrication de la ville est simplement liée au déménagement récent de Cécile Bourgeon chez sa propre mère, résidence El Vivès, à quelques mètres de la commune de Pia, à l’extrême Nord du quartier du Haut-Vernet. Une perquisition effectuée le 24 septembre dans l’appartement où résidait le couple a précédé une déferlante de micros et de caméras nationaux, toute la journée du 25 septembre face aux locaux de la Police Judiciaire, avant les déclarations des avocats, à 20 heures. Généralement absente de la presse parisienne, en dehors de l’actualité de l’équipe de l’USAP, et mondiale, à l’exception de son festival de photojournalisme Visa pour l’Image, Perpignan cherche une identification à laquelle les affaires en cours contribuent bel et bien, mais négativement.

Partager

Icona de pantalla completa