La Clau
Perpignan: bloc de gauche sauf le PS pour la SNCF, contre Macron

Contre la réforme de la SNCF engagée par le gouvernement, l’ensemble des fédérations politiques de gauche des Pyrénées-Orientales, à l’exception notable du Parti Socialiste, s’exprime d’une seule voix. Dans un document commun, communiqué le 7 avril, huit partis dénoncent Emmanuel Macron, auteur à venir d’un « éclatement » de la SNCF. Le chef de l’Etat souhaiterait ainsi « achever le service public ferroviaire par ordonnances avec des conséquences dramatiques pour les cheminots, les usagers et l’aménagement des territoires ». Les signataires, qui jugent européen le problème français, redoutent « la disparition de lignes, l’explosion des prix, la vétusté des installations et des trains, la disparition du fret ». Visant le Pays Catalan « déjà économiquement sinistré, avec une précarité et un chômage record », ils soulignent que la suppression des lignes de train Perpignan / Villefranche-de-Conflent et Perpignan / Portbou « ne ferait qu’aggraver les conditions de vie et de travail de la population et nuire à l’environnement ».

Du PC français à la CUP catalane

Cette déclaration est cosignée par le Parti Communiste, le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, Europe Ecologie-Les Verts, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), la Gauche démocratique et sociale (GDS), ainsi que la formation Génération.s, présidée par le candidat socialiste à l’élection présidentielle. Etrangement, deux partis indépendantistes catalans signent aussi cette tribune de défense d’un grand symbole de l’Etat français : la Gauche Républicaine de Catalogne (ERC) et les Candidatures d’Unité Populaire (CUP).

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