En tout début d’année, une information répercutée en rafale signalait que les bancs publics tendaient à disparaître sur certaines places et autres lieux de passage de Perpignan. A l’origine, juste après Noël, la fédération écologiste Frene 66 dénonçait la volonté municipale de dissuader certains individus, notamment des Sans Domicile Fixe, de séjourner trop longuement sur la voie publique. En réaction, le Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) des Pyrénées-Orientales met à profit la Saint-Valentin, prévue ce samedi 14 février. Pour dénoncer un « mépris » vers les « sans abris », qu’ils souhaitent aider à « se ré-intégrer », les juniors de la gauche majoritaire lanceront une campagne sur l’habitat précaire, devant le Castillet. Leur porte-parole, Khedidja Zerouali, vise directement la « mairie UMP-FN », qu’elle estime responsable d’une décision qui « éloignera la misère de la vue des Perpignanais mais pas de leur vie ». Une affiche présentée à cette occasion montre un couple d’amoureux sur un banc public à la Brassens, avec une mention « Pujol, ne nous prive pas d’amour », en référence au maire UMP, Jean-Marc Pujol. Le MJS complète son message par l’étrange inscription « Attiré par des choses pas commerciales », tirée de la chanson « Foule sentimentale » d’Alain Souchon.
