La Mairie de La Jonquera a remporté sa bataille juridique contre un gigantesque projet de construction d’une maison de tolérance prévu sur son territoire municipal. Le tribunal de contentieux nº 2 de Girona a donné la raison à la Ville en fin de semaine dernière en écoutant l’argument municipal selon lequel cet authentique hypermarché des rapports charnels aurait provoqué des problèmes de circulation routière et de sécurité, notamment les week-end, avec la clientèle française. En 2006, déjà, le conseil municipal avait refusé de valider ce projet, bien qu’une partie du bâtiment ait déjà été bâtie, mais son promoteur avait déposé un recours, désormais rejeté. Par cet exemple, le maire de La Jonquera Jordi Cabezas nourrit l’espoir d’appliquer cette résolution pour diminuer la prostitution routière dans le secteur. Le litige sur cette grande maison de tolérance remonte à 2002, lorsque le conseil municipal de La Jonquera avait autorisé la construction d’un hôtel de 60 chambres sur son polygone dit « Mas Morató », mais, en 2005, la révélation de la nature réelle du projet, une méga-maison close d’une capacité de 1262 personnes, avait provoqué la stupeur. Par ailleurs, en février 2006, La Jonquera a approuvé une mesure d’interdiction d’ouverture de bordels à moins de 3 km de celui qui fonctionne sur son territoire depuis 30 ans.
