La Clau
Palais de justice de Perpignan : les trois plans de Taubira

Le feuilleton de la nouvelle formule du Palais de justice de Perpignan comporte un nouvel épisode. Ce projet entouré d’enjeux politiques et socio-économiques fait l’objet de vieilles discussions et de décisions cassées. Sa validation pour le nouuveau quartier de la gare, en 2009, avait notamment suscité un courrier officiel de la ministre de la Justice d’alors, Rachida Dati, au maire d’alors, Jean-Paul Alduy. Elu en 2012, le député PS Jacques Cresta, sur une ligne comparable à celle du nouveau maire, Jean-Marc Pujol, a défendu le maintien dans le centre-ville. La ministre Christiane Taubira a écouté les deux hommes, en juillet 2013 à Perpignan.

La ministre a écrit au maire en janvier

Le 28 janvier 2015, Mme Taubira a signalé par courrier au premier magistrat avoir demandé à l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) d’évaluer la possibilité « consistant à utiliser les locaux qui seront libérés par la chambre de Commerce et d’Industrie de Perpignan », comme il le lui suggérait il y a quelques mois. Une construction neuve ou une extension représentant un budget équivalant, proche de 49,6 millions d’euros, l’APIJ étudie une troisième possibilité, la refonte du palais actuel. La mairie de Perpignan voit dans cette nouvelle une future « modernisation sociale, culturelle, environnementale » et un « renouveau de l’urbanisme en centre-ville ». L’annonce d’un nouveau palais de justice pour en 2017, effectuée par Christiane Taubira à Jacques Cresta en 2013, est devenue caduque, mais le dossier avance.

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