Apparue ce mardi 25 février au matin sur Internet, l’annonce d’une hospitalisation de l’ancien président du Conseil général des Pyrénées-Orientales, Christian Bourquin, a alimenté toute sorte de spéculations, notamment à Perpignan. En vertu d’un « cancer qui a été pris à temps« , comme l’indiquait l’intéressé en mars 2011 après avoir été opéré d’urgence pour l’ablation d’un rein, le 28 février, l’information produite presque 3 ans jour pour jour après la première intervention a développé une rumeur pesante, rapidement démentie par un site ami, basé à Perpignan. Peu après 11h, le service de communication de la Région Languedoc-Roussillon diffusait en effet la première photographie de l’arrivée, muni d’une écharpe, de M. Bourquin au Salon International de l’Agriculture, à Paris. Parlementant, trinquant, s’exclamant ou dégustant du miel, le secrétaire de la section socialiste de la ville de Perpignan a paru en bonne forme, sur une série de clichés effectuée et promptement propagée par la communication régionale.
L’hospitalisation a réellement eu lieu
La joie apparente illustrée par les clichés parisiens du président régional n’est pas incompatible avec son agenda de la veille, qui réellement comporté une brève admission hospitalière. Christian Bourquin a inauguré le salon Vinisud au Parc des Expositions de Montpellier et pris l’avion pour Paris à 17h25, tout en intercalant une séquence médicale. Son contenu, enveloppé dans le tabou, est source de quantité de supputations à caractère grave. Périodiquement fatigué, l’élu semble rester cependant sujet à un cancer du foie, apte à modifier son teint, comme en attestent certaines photographies parmi les nombreuses diffusées quasi-quotidiennement par son entourage institutionnel. Les témoins d’interventions publiques de l’homme fort du PS régional, qui fêtera 60 ans en octobre, attestent également de difficultés sporadiques de prononciation, notamment des déformations de consonnes, qui pourraient signaler des instants de douleur.
