La Clau
Meurtres de Perpignan : pas de sang dans les véhicules de Benítez

L’affaire des disparues de Perpignan s’épaissit ce 5 septembre, après la révélation selon laquelle aucune trace de sang n’a été identifiée dans les véhicules utilisé par Francisco Benítez. Cette information est propagée par la station RTL, qui affirmait avec véracité, le 26 août, que les passeports d’Allison Benítez et sa mère, Marie-Josée Benítez, étaient restés au domicile familial après leur supposé départ pour Toulouse, le 14 juillet. Le nouvel élément porté à l’enquête est le résultat des dernières analyses ADN réalisées dans la voiture de type familial, de couleur noire, acquise par « Paco », le père, immédiatement après le 14 juillet, en remplacement d’une petite voiture de couleur blanche. La première voiture a été saisie sur le sur le parking de la citadelle de Perpignan, à l’arrière du Palais des rois de Majorque, où travaillait le légionnaire, qui s’est donné la mort sur son lieu de travail, le 5 août. Alors que la voiture blanche a elle-même disparu, un troisième véhicule, celui-ci utilisé par le collègue de Francisco Bénítez lors du transport du congélateur familial, du domicile de la rue Richepin jusqu’à la caserne du militaire, ne contient pas non plus de traces de sang.

Les « disparitions » deviennent des « meurtres »

Ces résultats négatifs tendent à compliquer la reconstruction du scénario de ce qu’il convient d’appeler des meurtres. En effet, une information judiciaire a été ouverte pour «assassinats», le 3 septembre, en succession de l’information initiale, destinée à «rechercher les causes de la disparition». Le procureur de la République à Perpignan, Achille Kiriakides, précisait que la localisation de traces de sang d’Allison dans l’appareil de congélation et dans un lave-linge de la caserne Joffre « amènent désormais à considérer l’hypothèse d’un assassinat comme étant la plus probable ».

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