La Clau
Manifestation paisible à Perpignan et 6 mois de prison pour un casseur du 10 janvier

Aucun incident n’a été relevé lors du rassemblement pour le retour de la paix organisé hier après-midi à Perpignan, placé sous haute surveillance policière et médiatique suite aux dégradations de commerces subies samedi dernier, 10 janvier. Le rassemblement, à caractère civique, a comporté des chansons et des slogans préalablement validés par le collectif 66 Paix et Justice en Palestine. Il s’est illustré d’informations aconfessionnelles sur la situation dans la bande de Gaza et de photographies de la région projetées en grand format. Vendredi soir, un arrêté préfectoral avait été émis à Perpignan par crainte de « troubles à l’ordre public » dans le but d‘interdire toute manifestation, un sit-in, parfaitement autorisé, tenant lieu d’événement, au moment où le Premier ministre François Fillon annonçait une vigilance accrue contre les incitations à la haine raciale observées ici et là. Vendredi matin, au tribunal de Perpignan, un des casseurs détenu par l’intermédiaire de la vidéosurveillance, a écopé de 6 mois de prison ferme, la plus forte relevée depuis le début de la traduction judiciaire des auteurs des débordements. Samedi 10 janvier, le jeune homme, âgé de 20 ans, avait brisé les vitrines de deux commerces du centre-ville et en avait agressé le personnel.

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