La direction de l’Université de Perpignan n’apprécie aucunement la provocation du syndicat UNI consistant en la mise en vente, depuis mardi, sur le site d’enchères eBay, du campus catalan et de ses annexes situées à Font-Romeu et en Languedoc. Dans un communiqué dénonçant une « Université attaquée », l’instance dirigeante fustige une « entreprise idéologique de démolition et de sape de l’image universitaire », organisée par l’organisation syndicale, présentée elle-même comme « La droite universitaire » et souhaitant dénoncer, par une action à peu de frais, la dégradation des conditions d’études consécutivement aux grèves et aux blocages survenus depuis l’automne 2008. La direction, se voulant également rassurante, rappelle qu’elle a débloqué ses locaux et organisé les rattrapages, depuis fin mars, et que « les examens se tiendront comme prévu d’ici à la fin juin ». Pour finir, ses dirigeants affirment souhaiter porter cette « affaire » devant les tribunaux, pour « diffamation ». Alors que l’annonce a été retirée ce jeudi après-midi, le délégué de l’UNI à Paris, Rémi Martial, déclarait à l’agence France Presse « Il n’y a aucune diffamation, qu’ils attaquent ».
