La Clau
L’Espagne refuse en bloc le dernier attentat de l’ETA

Des milliers de personnes se sont rassemblées aujourd’hui en milieu de journée sur les places et face aux mairies de nombreuses villes et de nombreux villages d’Espagne pour condamner symboliquement l’attentat commis hier pour le groupe terroriste Basque ETA, qui a tué l’inspecteur de police Eduardo Puelles García. Au pays basque, une cérémonie centrale a réuni le président du Sénat espagnol, Javier Rojo et le «lehendakari», président basque, Patxi López. Des minutes de silence ont aussi été mises en place dans des villes d’Andalousie, de la région d’Extremadure, du Pays Valencien et à Madrid. En Catalogne du sud, le parti Unió Democràtica de la Catalunya, lors de son conseil national, a signalé, par l’intermédiaire de son président, Josep Antoni Duran i Lleida, que les démocrates « gagneront la guerre » contre l’ETA. L’annonce de ce nouvel attentat mortel, le premier de l’année signé par l’organisation terroriste, elle arrivée hier à Barcelone au beau milieu d’une cérémonie du souvenir, 22 ans, jour pour jour, après le 19 juin 1987, lorsqu’un attentat monstrueux de l’ETA a provoqué la mort de 21 personnes dans un supermarché Hypercor de la capitale catalane. Ces semaines dernières, l’ETA avait annoncé son intention de préparer une «longue offensive», après s’être réorganisée lors de ces derniers mois.

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