La Clau
Les jours sont comptés pour la prostitution routière autour de Figueres

Le phénomène de la prostitution routière, particulièrement visible depuis plusieurs années dans la région de Figueres, n’est pas une spécialité sud-catalane. Également présent en France, notamment sur la Route Nationale 9 aux abords de Narbonne, il s’est développé en conséquence de la crise. Jeudi, en Catalogne du Sud, deux prises de position ont étayé le débat sur l’encadrement des activités de sexe à péage. Au niveau territorial, Consol Cantenys, présidente du « Conseil comarcal » de l’Alt Empordà, équivalent à grands traits d’une communauté de communes française, pour la région de Figueres, s’est jointe à un homologue. Avec ce dernier, Jordi Gironès, président du « Consell » de la région de la Selva, dont fait partie le périmètre aéroportuaire de Girona, l’élue a manifesté le souhait que l’abolition de la prostitution de bord de route ne se limite pas être « titre dans les journaux ». Cette déclaration a suivi la volonté affichée du gouvernement catalan de mettre en place un dispositif d’éradication de cette forme de racolage, exposée à la vue de tous, avec toutes les gênes que cela comporte. Quelques heures auparavant, le ministre-conseiller de l’Intérieur de la Generalitat de Catalunya, Felip Puig, avait en effet souhaité, dans une intervention au Parlement de Catalogne, que la police catalane, les Mossos d’Esquadra, sanctionne autant les prostituées proposant leurs charmes à l’air libre, en ville comme à la campagne, que leurs clients. Dans l’actualité, les régions de l’Alt Empordà et de La Selva atteignent le record catalan en matière de densité de prostituées de bord de route au km2.

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