La Clau
Les homos du Pays Catalan sortent mieux du placard

La première journée des «fiertés LGBT+» des Pyrénées-Orientales s’est déroulée samedi 29 juin à Perpignan. Une quinzaine d’association a composé un village festif pour sensibiliser le public sur les points de vue, les vécus individuel et collectif ainsi que les droits homosexuels. Cet événement s’est déroulé 50 ans après la première Gay Pride de New York, lorsque la révolution gay et lesbienne avait alors pris son envol sous forme de gay pride, dans le quartier de Stonewall, suite à des affrontements entre hommes homosexuels et policiers, consécutivement à une descente de police au Stonewall Inn, un bar gay du Green-wich Village, le 26 juin 1969, le mouvement gay a lancé principe de la gay pride.

Une revendication en figures de clowns

A Perpignan, un “village des fiertés” s’est significativement déroulé au Couvent des minimes, ancien espace catholique, aux portes du quartier Saint-Jacques. Ce lieu a reçu les animations de l’association LGBT+ 66, mettant à profit l’étincelle de 1969 pour rassembler 13 structures territoriales, dont l’association Le Refuge, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Aides, SOS Homophobie, et la Maison de vie du Roussillon. Depuis 1992, cette association lutte contre le Sida et la « réduction des risques sexuels » et informe le public sur le dépistage de la maladie. Certains adhérents-militants étaient présents en habits de clowns, dans une approche humoristique et festive d’un thème grave, sujet à nombre de situations individuelles de désarroi.

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