La Clau
Les héritiers de Franco, contre le vote sur l’indépendance de la Catalogne

La consultation populaire sur la souveraineté de la Catalogne du Sud, organisée le 13 décembre dans 170 communes, ssuscite un conflit, ouvert par l’extrême droite espagnole, incarnée par le parti « Falange Española ». Cette formation politique autorisée, qui prône ouvertement un régime « totalitaire et national-syndicaliste » en Espagne, annonce pour le même jour 66 manifestations dans 66 villes qui relaient la votation. Cette offensive contre le mouvement pour la souveraineté catalane vient d’être désautorisée par le ministère de l’Intérieur catalan, qui souhaite éviter des heurts graves, mais la Falange, par la voix de son délégué en Catalogne, Norberto Pico, refuse de programmer ses actions la veille, comme le suggère la Generalitat de Catalunya. En septembre dernier, les avocats de ce parti, créé en 1933 par José Antonio Primo de Rivera, fils du dictateur Miguel Primo de Rivera, ont obtenu le maintien d’une manifestation d’opposition à a toute première consultation sur l’indépendance catalane, organisée dans la ville d’Arenys de Munt, dans la région de Barcelone. Cette protestation a provoqué quelques incidents lorsque des militants independentistes s’en sont pris à l’autocar de leurs adversaires, qui s’avouent eux-mêmes fascistes.

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