Selon une information révélée par le syndicat UFAP-UNSA, le centre pénitentiaire de Perpignan s’apprête à recevoir des terroristes islamistes ou « radicalisés », appelés « TIS », dans la profession. A cet effet, quatre cellules seront dotées de meubles fixés au sol, au sein du quartier d’isolement de l’établissement, tandis que les barrières et les grillages seront renforcés. Le syndicat réprouve l’arrivée de ces pensionnaires en raison de leur possible influence sur les autres. Parmi les exemples, la prison de Béziers a déjà produit des phénomènes de radicalisation en milieu carcéral. Or, la pratique légale impose un cantonnement étanche de cette catégorie de pensionnaires, c’est-à-dire un isolement intégral. L’UFAP-UNSA craint également que l’atmosphère, déjà tendue du fait de la surpopulation, à 234%, et du manque de personnel, devienne encore plus lourde. Actuellement, 77 détenus dorment au sol à la prison de Perpignan.
