La Clau
Le prêtre « Viagra » de Perpignan et Canet fait appel

Le prêtre suisse Jean-Marie Savioz, auteur de pratiques répréhensibles sur de jeunes adolescents du Roussillon, sera rejugé en appel. Cet homme d’Eglise a été jugé devant la cour d’assises des Pyrénées-Orientales, en mars dernier à Perpignan, lors d’un procès d’une semaine à huis-clos. Il a été condamné à 15 ans de prison au motif de viols et d’agressions sexuelles commis sur trois garçons de 15 à 17 ans entre 2006 et 2009 dans le presbytère de l’église Saint-Jacques de Canet-en-Roussillon. Il aurait fait consommer de l’alcool et du Viagra à ses proies, tout en leur imposant des activités sexuelles, particulièrement des fellations, mais aussi des viols. Mais il conteste ce dernier aspect, raison pour laquelle il sera rejugé.

Un curé tolérant la consommation d’alcool

Originaire du canton suisse de Valais, le père Savioz a aussi officié à l’église Saint-Joseph, dans le quartier de la gare de Perpignan. Aumônier des scouts d’Europe et du collège Jeanne d‘Arc de la capitale du Roussillon, cet individu de 51 ans, doté d’une personnalité touffue est reconnu comme intelligent et charismatique, mais aussi amateur de fêtes et permissif en matière d’alcool. Démis de ses fonctions par l’Église catholique dès 2009, il a été dénoncé par l’un des trois adolescents.

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