La Clau
Le centre Bouffard-Vercelli de Cerbère n’ira pas à Perpignan

Après plusieurs mois d’incertitudes et l’inquiétude croissante de son personnel, fortement mobilisé le 29 avril, le centre de santé Bouffard- Vercelli, situé à Cerbère, restera sur site. Un transfert était fortement envisagé vers le centre hospitalier de Perpignan, où les 147 lits de cet établissement devaient être déplacés, mais l’Agence régionale de santé (ARS) a rendu sa décision le 29 avril en soirée. La délocalisation, largement réprouvée par les employés, le maire UMP de la commune voisine de Banyuls-sur-mer, Jean Rède, le secrétaire de la fédération du Parti Communiste des Pyrénées-Orientales, Nicolas Garcia, et la CGT, n’aura pas lieu. Ce centre spécialisé dans les affections et traumatismes neurologiques complexes constitue un gisement d’emplois et un générateur de vie sociale pour la commune de Cerbère, à laquelle les avancées européennes occasionnent une disparition progressive de l’activité douanière, policière et ferroviaire.

Le député PS Pierre Aylagas se félicite de son action

Le député socialiste de la quatrième circonscription des Pyrénées-Orientales, Pierre Aylagas, s’est exprimé par communiqué, le 30 avril, sur le rejet de transfert exprimé par l’ARS, qui n’a pas suivi le souhait de l’Association prendre Soin de la personne en Côte Vermeille (ASCV), gestionnaire du centre Bouffard-Vercelli. Selon le parlementaire, cette délocalisation vers Perpignan, qui aurait également affecté le centre Château Bleu d’Arles-sur-Tech et le centre hélio-marin de Banyuls-sur-Mer, préservera « 500 emplois directs ». L’élu a rapporté le contenu exact de la décision, qui stipule que le dossier justificatif « présente des insuffisances car il n’apporte pas de descriptif du fonctionnement des structures regroupées ». En outre, ce document ne « permet pas de vérifier si l’ensemble des conditions techniques de fonctionnement de l’activité des soins de suite et réadaptation seront respectées ». M. Aylagas s’est déclaré satisfait, car la décision régionale est celle qu’il défendait depuis juin 2012 eta appuyée auprès de la ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine.

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