La Clau
L’Andorre hébergera les corridas interdites en Catalogne du Sud

La dernière grande corrida de Catalogne du Sud, organisée dimanche aux arènes La Monumental de Barcelone face à 18.000 aficionados, comportera une suite périphérique. Outre les célébrations estivales programmées à Collioure, Céret et Millas, en Pays Catalan de France, une nouvelle placeforte se profile. Il s’agit de la principauté d’Andorre, où un groupement de quatre entrepreneurs nationaux vise la création d’arènes, dans la commune de Santa Coloma, située 2 km au Sud de la capitale, Andorre-la-Vieille. Cette information, révélée ce mardi par le quotidien El Periòdic d’Andorra, a fait l’objet d’un véritable embargo pendant plusieurs mois, car le projet en question est bien avancé. Les terrains nécessaires à la construction d’une enceinte sont déjà acquis, avant le renfort prêté par plusieurs partenaires sud-catalans, favorables à la tauromachie. La tradition devrait ainsi être combinée au business, dans un pays reconnu pour son talent commercial. La position géographique de l’Andorre, État frontalier de l’Espagne et de la France, est d’ailleurs l’argument massue qui préside à cette future implantation, sur le modèle des commerces classiques qui y attirent la foule au quotidien.

Ce repli géographique comporte cependant une certaine concurrence, en vertu de la proposition, assimilable à un « asile culturel », formulée ce lundi par le président de la Communauté autonome de València, Alberto Fabra. A l’instar de Raymond Couderc, le maire de Béziers, qui avait proposé un hébergement languedocien, en 2010, le Valencien, défenseur des toreros, s’est déclaré « enchanté » par l’idée d’accueillir sur son territoire les célébrations abolies en 2012 en Catalogne du Sud.

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