La Clau
La police nie toute violence dans le coup de filet anti-ETA de Montauriol

Dans une discrétion absolue, l’affaire de l’arrestation de trois membres de l’organisation terroriste basque ETA, le 18 avril 2009 à Montauriol, dans la région de l’Aspre, a refait surface cette semaine. Mercredi 18 novembre, la juge antiterroriste Laurence Le Vert a en effet entendu comme témoins plusieurs policiers qui ont participé à l’arrestation, dans le but de déterminer avec la plus grande précision les conditions de cette interpellation remuante. Parmi les militants basques arrêtés, Gorka Azpitarte Rejado, s’était plaint, peu après les faits, d’avoir été frappé par les policiers, rattachés à la brigade de recherches et d’intervention de Montpellier, qui lui auraient préalablement recouvert le visage avec un pull. Ces violences présumées auraient d’ailleurs imposé plusieurs points de suture. Les fonctionnaires de police contestent ce scénario, dont la version officielle stipule que l’un d’entre eux a appuyé accidentellement sur la détente de son pistolet automatique, sa balle terminant sa course dans le sol. En revanche, ils indiquent avoir maintenu au sol Gorka Azpitarte Rejado, qui avait tenté de s’emparer d’une arme.

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