La Clau
La justice ordonne le démontage d’une antenne-relais à Montesquieu

La polémique sur l’implantation, parfois anarchique, d’émetteurs et d’antennes de téléphonie mobile aux abords des zones habitées, s’illustre par nouveau un démontage, à venir dans les Pyrénéeds-Orientales. Dans la commune de Montesquieu, au pied du massif des Albères, un mouvement s’est déclenché l’été 2009 contre un projet municipal concernant la validation de l’installation d’une antenne de l’opérateur SFR, en surplomb du village. La commune avait participé d’un phénomène de tache d’huile, parti de Villeneuve-de-la-raho, au sujet des effets produits sur la santé par les systèmes téléphoniques. Tout comme la mairie de cette dernière commune a fini par céder sous la pression associative en juillet dernier, les anti-relais de Montesquieu ont signalé une victoire, ce lundi. La Cours d’appel de Montpellier a en effet prononcé un arrêt, jeudi dernier, consécutif d’un procès en appel émis par l’Association pour la Défense de notre Santé et de notre Environnement (ADSE). L’antenne-relais de Montesquieu, d’une hauteur de 12 mètres et en fonctionnement depuis deux ans, devra être démontée dans les 6 mois.

Dans cette affaire, une douzaine de gendarmes étaient intervenus, en novembre 2009, pour stopper un groupe de riverains empêchant la construction de la station de base relais SFR. En avril 2010, l’association avait perdu un procès qu’elle avait intenté contre l’opérateur auprès au Tribunal de Grande Instance de Perpignan, et s’était tournée vers la cour d’appel de Montpellier, en juin dernier. A l’origine, une pétition lancée par l’Association Montesquivaine d’Initiatives Citoyennes (AMIC), qui exigeait un débat public, avait permis de réunir 450 signatures.

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