La Clau
La hausse démographique des Pyrénées-Orientales ralentit

La progression démographique des Pyrénées-Orientales se poursuit, mais son rythme est moins fort que le passé, notamment à la fin du siècle dernier. Cette croissance, évaluée à 0,9 % par an entre 2008 et 2013, s’est repliée à 0,6 % par an entre 2013 et 2019, selon les dernières statistiques de l’Insee. “Le solde naturel devient déficitaire et l’excédent migratoire diminue”, précise l’institut national, qui constate que ce ralentissement est spécifiquement présent dans les trois principales zones urbanisées du Pays Catalan, qui sont celles de Perpignan, Saint-Cyprien et Saint-Laurent-de-la-Salanque.

Perpignan maigrit au profit de sa périphérie

Perpignan intra muros connaît un phénomène de flux et de reflux signalé par la présence de 116 676 habitants en 2008, puis 120 489 en 2012, 121 934 en 2015 et 119 344 habitants en 2019 (année de référence tenue en compte pour établir les données officielles au 1er janvier 2022). Cette inconstance, peu lisible du point de vue de l’attractivité économique, ressemble davantage à une répartition d’habitants dans les communes entourant la capitale du Roussillon plus qu’à une désaffection générale pour le territoire, de la part des natifs comme de la part des apports extérieurs. La zone de Perpignan (qui, de fait, exclut la ville principale) a ainsi vu son nombre d’habitants progresser de 0,7 % de 2013 à 2019. Cette hausse est également observée dans l’arrière-pays, où l’Insee signale, parmi les “aires d’attraction”, celle du Conflent, autour de Prades, faisant l’objet d’une dynamique démographique de 0,7 % par an de 2013 à 2019. L’aire de Céret, en Vallespir, affiche 0,2%, contre 0,1 pour celle de Banyuls-sur-Mer. Pour cette commune de la Côte vermeille, l’institut considère que “le regain d’attractivité entre les deux périodes  – sur la séquence 2008-2019 – stoppe le déclin démographique”.

On recense à Perpignan

La mairie de Perpignan a communiqué le 14 janvier que le recensement de la population se déroulera du 20 janvier au 26 février 2022. Cette démarche “permet de connaître le nombre de personnes vivant en France” et “détermine la population officielle de chaque commune”. Parmi d’autres utilités, l’Hôtel de Ville précise que la connaissance fine de la population en matière d’âges, professions, conditions de logement etc. “permet d’ajuster l’action publique aux besoins de la population”.

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