La Clau
La gendarmerie avertit sur la drogue du viol en Pays Catalan

La longue période de fermeture qui a touché les lieux récréatifs nocturnes, notamment les discothèques, clubs et bars dansants des Pyrénées-Orientales et de France en général, invite les autorités de l’Etat à prendre des dispositions. La réouverture est effective depuis le 16 février, après une fermeture imposée le 10 décembre, alors que ces établissements ont vécu 16 mois de portes closes en 2020 et 2021. Les amateurs des sorties et autres virées la nuit sont informés que “ces moments de fêtes et de rencontres ne doivent pas occulter un phénomène malheureusement identifié depuis plusieurs années : l’administration de GHB / GBL à l’insu d’une victime à des fins malhonnêtes et perverses, informait la gendarmerie des Pyrénées-Orientales, vendredi 25 décembre. La force publique rappelle que l’administration de GHB et la suite qui peut en découler constituent des “actes criminels”. Les patrons de discothèques au Pays Catalan sont désormais sensibilisés sur ce danger. Des flyers dotés d’un QR code permettant d’accéder à des informations sont disponibles dans les établissements.

Comment se présentent le GHB et le GBL ?

Ces drogues du viol signalées depuis les années 1990, conditionnées sous forme liquide ou de poudre, produisent des effets rapides. Elles suscitent des somnolences, un manque d’équilibre suivi d’une perte de connaissance et de mémoire, de sorte que leurs effets sont comparables à une consommation excessive d’alcool. Leur surnom de “drogue de la soumission” indique l’usage que peuvent en faire des individus malveillants, qualifiés de prédateurs sexuels. Face au risque, la gendarmerie, à Perpignan, recommande aux consommateurs, en particulier les jeunes femmes, de ne pas laisser leur verre sans surveillance et de signaler tout comportement suspect, notamment “la présence de fioles”.

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