La Clau
La crise favorise le sexe « low cost » en Catalogne du Sud

La problématique de la prostitution est présente dans la ville de Figueres, qui prévoit de réglementer cette activité, par des amendes de 3000 euros infligées aux clients, et une aide aux prostituées désireuses d’adopter un métier conventionnel, selon le modèle scandinave. En Catalogne intérieure, la ville de Lleida, qui a lancé en février 2009 un plan d’éradication de la prostitution de rue, les premières amendes, six au total, ont été distribuées en août. Actuellement, la crise économique intervient aussi dans les relations sexuelles à péage et engendre à Barcelone et dans sa région une situation anarchique. Ainsi, depuis cet été, les fellations de bord de route, sans préservatif, sont parfois bradées à 10 euros, ou 15 euros dans certains salons de coiffure chinois, tandis que les relations complètes se négocient autour de 30 euros dans le quartier de la Rambla de la capitale catalane. Selon les observateurs, ces prix sont ceux des années 1980 et valident l’existence d’un « sexe low cost », tandis que le Ministère de l’Intérieur espagnol estime à 30.000 le nombre de prostituées présentes en Catalogne du Sud. Concernant le cas spécifique de la ville de La Jonquera, le délégué du gouvernement catalan à Girona, Jordi Martinoy, considère que le phénomène s’est aggravé depuis l’interdiction du racolage public, en France, en 2003.

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