La Clau
Fort déficit du solde naturel en Pays catalan

Le solde démographique naturel des Pyrénées-Orientales se détériore depuis cinq ans, selon les observations fournies le 29 juin par l’Insee. Le nombre de “naissances et décès domiciliés” de 2009 à 2018, issu des statistiques de l’état civil des communes du territoire, au 1er janvier 2019, révèle une distance croissante entre le nombre d’entrants et de sortants dans la vie. En 2009, le territoire a compté 4911 décès pour 4837 naissances, soit un différentiel de 74 individus. Dès 2010, cette distance s’élevait à 193, puis à 305 en 2012, 796 en 2015, 1270 en 2017 et 1548 en 2018. Cette dernière donnée correspond à 5890 décès domiciliés, pour 4342 naissances domiciliées.

… Mais la population augmente de 0,7 % par an

Ces chiffres révèlent une démographie naturelle en déficit, car le nombre de décès dépasse nettement celui des naissances. Mais la croissance démographique du Pays Catalan a atteint 0,9 % par an entre 2009 et 2014, soit une moyenne de 4090 habitants par an. A la faveur particulière des migrations, ce rythme est presque deux fois supérieur à celui de la France dans son entier. Sur la séquence 2012-2017, une moyenne annuelle de 3000 habitants a été enregistrée, soit une hausse de 0,7 %, due au solde naturel négatif. La croissance “se concentre dans l’aire urbaine de Perpignan qui s’étend sur toute la plaine du Roussillon et dans laquelle réside les deux tiers de la population du département”, observe l’Insee. Les Pyrénées-Orientales comptent 474 452 habitants au dernier recensement, en vigueur au 1er janvier 2020.

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