La rentrée scolaire, qui se déroulait ce mardi 2 septembre, comporte une série de ressentiments en Pays Catalan. A Elne, un groupe de parents d’élèves appelle à une « journée unitaire d’action de « mobilisation et de boycott », selon un communiqué. L’Ecole Joseph Néo, parmi les quatre que compte la commune, est le lieu de rassemblement d’une manifestation prévue ce mercredi 3 septembre, contre la réforme des rythmes scolaires. A Cabestany, l’école Ludovic Massé constate des classes surchargées, une situation également présente à l’école Pau Casals de Pollestres. A Perpignan, des parents d’élèves de l’école publique bilingue Arrels, réunis en assemblée générale, dénoncent « l’ignorance » manifestée à leur égard par l’inspection académique des Pyrénées-Orientales. Selon le président de l’association Arrels, Pere Manzanares, les services décentralisés du ministère de l’Education nationale n’entendent pas que cette école, dotée de huit classes et 250 élèves, en appelle une neuvième, pour répondre à la demande. L’école Arrels, dans laquelle une classe de maternelle comporte cette année 34 élèves, présente la « moyenne la plus forte de toutes les écoles des Pyrénées-Orientales », assure le responsable. Pour résorber cette saturation, la direction de l’établissement a rencontré le maire UMP de Perpignan et président de l’Agglomération Perpignan Méditerranée, Jean-Marc Pujol, ce même mardi. Le premier magistrat a assuré l’école de son soutien au développement de cette école à succès, pour laquelle un deuxième établissement est à l’étude, également à Perpignan.
Pour sa part, à l’identique de 2013, le député socialiste Jacques Cresta a assisté à la rentrée des enfants dans la commune de Toulouges, aux côtés du maire et conseiller régional PS, Jean Roque. Le parlementaire a observé le retour à l’école des élèves de 6e au collège François Mitterrand, puis des élèves de primaire et de maternelle des écoles Jules Ferry et Ludovic Massé. Il a profité de cette occasion pour « échanger avec les parents, les enseignants et les élus de l’application et de l’organisation des rythmes scolaires sur la commune », nous précise son secrétariat. En concertation avec les enseignants et les parents d’élèves, Toulouges a mis en place les rythmes scolaires sur la demi-journée du vendredi après-midi.
